Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence lundi 13 février à la demande de Washington, Tokyo et Séoul, suite à un tir de missile balistique effectué par la Corée du Nord la veille. Les diplomates ont unanimement condamné ce tir qui viole les résolutions de l’ONU. Mais c’est surtout l’attitude de Pékin, allié traditionnel de Pyongyang, qui était scrutée.
Si le message du Conseil de sécurité est unanime, c’est sur la forme que les diplomates se sont opposés pour demander que les sanctions déjà (…)
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence lundi 13 février à la demande de Washington, Tokyo et Séoul, suite à un tir de missile balistique effectué par la Corée du Nord la veille. Les diplomates ont unanimement condamné ce tir qui viole les résolutions de l’ONU. Mais c’est surtout l’attitude de Pékin, allié traditionnel de Pyongyang, qui était scrutée.
Si le message du Conseil de sécurité est unanime, c’est sur la forme que les diplomates se sont opposés pour demander que les sanctions déjà votées contre Pyongyang soient appliquées plus strictement.
L’Américaine Nikki Haley a envoyé un communiqué laconique à l’issue de la réunion. « Il est temps de tenir la Corée du Nord pour responsable, non pas en mots mais en actes », dit-elle. Pyongyang « et ses soutiens » doivent comprendre que ces tests sont inacceptables. Le message est on ne peut plus clair à Pékin.
Réponse forte
Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump avait promis de répondre très fortement à ce nouveau tir. Est-ce pour couper court aux interprétations ? L’ambassadeur japonais a assuré que Tokyo ne cherchait pas de solution militaire.
Pékin, principal partenaire commercial de Pyongyang, s’en est tenu à la ligne officielle : condamnation du tir mais aussi volonté de ne pas aggraver les tensions sur la péninsule coréenne. Un rapport d’expert devrait sortir prochainement. Il dira si les Chinois appliquent bien les sanctions. Le profil bas de Pékin lundi était peut-être le meilleur des indices.
Le président américain a pris l’appel téléphonique, puis a discuté du problème directement avec son invité. Or, à la table, se trouvaient leurs épouses, mais aussi, notamment, le patron de l’équipe de football des Patriots.
Et tout autour de la table se trouvaient les membres du club, qui ont payé 200 000 dollars leur admission. L’un d’entre eux a même posté une photo de lui, avec l’agent des services américains chargé de porter la valise des codes nucléaires.
Les conseillers ont alors apporté des documents au président, et les deux leaders les ont examinés, comme ils pouvaient, sur la table du restaurent, éclairés par les téléphones portables de ceux qui se trouvaient là, au moins six personnes sur les photos, pour tenter de lire un dossier censé être secret-défense.
Pourquoi MM. Trump et Abe n’ont-ils pas quitté la table pour s’isoler ? La soirée est abondamment commentée par des élus et des spécialistes du renseignement, qui n’en sont toujours pas revenus.
Avec rfi.fr